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22 février 2012

Missak Manouchian : l'Affiche rouge - Léo Ferré (1961) / l'Armée du Crime - Robert Guédiguian (2009)

Encore un peu d’histoire.

220px-Affiche_rouge

Voici 68 ans que de nombreux membres de "L’armée du crime", le groupe de résistants de Missak Manouchian, ont été exécutés, morts pour la France, le 21 février 1944.

On trouvera des informations ici et .

On s’en souvient entre autres grâce à une chanson de 1961 (Léo Ferré sur un poème de Louis Aragon) et un film de 2009 (L'armée du crime, de Robert Guédiguian).

La bande-annonce du film :


Ajouté par CineartBE le 3 sep 2009

La chanson :


Ajouté par jefka59 on Dec 14, 2008

(Léo Ferré - Louis Aragon)

Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prièr' aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vit' onz' ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'eblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuits hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui va demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle est que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
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  • Un peu de culture francophone (surtout française). Rien n’est incompréhensible pour des étudiants curieux, même si « on ne l’a ni lu, ni vu, tant qu’on en a entendu parler » (Cavanna). Bonne visite ! Des lecteurs en Serbie
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