Les Pâques à New York (1/3) - Blaise Cendrars (1912), Arthur Honegger (1920) et le Quatuor Ludwig (1993)
Après un message sur Nicolas Bouvier, les Pâques nous fournissent l’occasion de parler d’un autre grand écrivain-voyageur suisse et parisien.
Blaise Cendrars (1887-1973) a composé ce poème en avril 1912 (il y a 101 ans et un mois), un texte parlant de façon profane de la religion et décrivant le New York cosmopolite et interlope des immigrés dont faisait partie l’écrivain européen.
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Il y a plusieurs façons d’aborder un aussi long poème.
- On peut s'y jeter dedans avec le risque de ne rien en saisir pour ceux dont le français reste une langue étrangère.
- On peut travailler quelques extraits. Personnellement, je l’ai découvert le mois dernier. Certains détails ont posé des problèmes à un ami qui essayait de le traduire. Il avait des questions précises qui portaient notamment sur le lexique. J’y ai répondu sans avoir lu le texte. Ces questions ont constitué quelques repères qui m’ont permis de repérer quelques spécificités du poème. L'essentiel de ces problèmes concernaient le champ lexical de la religion et de ses cérémonies.
- On peut aussi s’en imprégner grâce à différentes interprétations. Nous en proposons trois sur trois notes successives avec d'abord la version d'Arthur Honegger, ensuite celle de Vicky Messica (1975) et enfin celle d'Ekoué (2008).
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La version d'Arthur Honegger (1892-1955, compositeur suisse lui aussi) est la plus contemporaine de ce poème puisqu'elle a été composée et créée en 1920, soit deux ans après la première publication du texte (en 1918).
La seule interprétation que nous ayons trouvée est celle du Quatuor Ludwig (fondé en 1985) avec la chanteuse lyrique Fusako Kondo.
Mise en ligne le 20 mai 2012 par RIRRATTO
Pour Johathan B., traducteur.