J'veux du soleil - Au p'tit bonheur (1991)

J’veux du soleil est certainement le succès le plus connu et le plus populaire du groupe Au p’tit bonheur qui continue par ailleurs d’exister.

En apprenant hier la disparition de Pierre Frisano (1934-2013) dessinateur de bande-dessinée et ancien guitariste du groupe, la chanson m’est revenue naturellement à l’esprit.

Beaucoup de passages en radio depuis 1991, une utilisation au cinéma (Chacun cherche son chat, une comédie de Cédric Klapisch sortie en 1996) et partages fréquents sur les réseaux sociaux chaque fois que le soleil nous manque : cette chanson qui s’inscrit dans une tradition jazz-manouche festive EST une chanson populaire.

Publiée le 6 septembre 2012 par AuPTitBonheurVEVO

 (Jamel Laroussi)

1. Je suis resté qu'un enfant
Qu'aurait grandi trop vite
Dans un monde en super plastique
J'veux retrouver... Maman !
Qu'elle me raconte des histoires
De Jane et de Tarzan
De princesses et de cerfs-volants
J'veux du soleil dans ma mémoire.

J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil

2 - J'veux traverser des océans
Et devenir Monte-Cristo
Au clair de lune m'échapper
De la citadelle
J'veux devenir roi des marécages
Me sortir de ma cage
Un Père Noël pour Cendrillon
Sans escarpin...

J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil

3 - J'veux faire danser Maman
Au son clair des grillons
J'veux retrouver mon sourire d'enfant
Perdu dans le tourbillon
Dans le tourbillon de la vie
Qui fait que l'on oublie
Que l'on est resté des mômes
Bien au fond de nos abris.

J'veux du soleil
J'veux du soleil
J'veux du soleil
Rien qu’du soleil

1 (reprise). Je suis resté qu'un enfant
Qu'aurait grandi trop vite
Dans un monde en super plastique
J'veux retrouver... Maman !
Qu'elle me raconte des histoires
De Jane et de Tarzan
De princesses et de cerfs-volants
J'veux du soleil dans ma mémoire.

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Cette succession de « Je veux » évoque une autre chanson sortie 20 ans après bâtie sur le même principe et arrangé de manière tout aussi jazzy. Il est sans doute vain de vouloir comparer ces deux chansons. Concernant les paroles, ma préférence va naturellement à la plus ancienne. À la confusion infantile de la chanson de ZAZ, elle oppose une simplicité enfantine. Quant à la musique, je préfère aussi la première.

Fatigué © Larcenet
dessin illustrant une bien belle diatribe

Pour un argumentaire détaillé on se reportera naturellement à cette délicieuse analyse due à Larcenet dont une partie de l'œuvre est par ailleurs disponible dans les instituts de Belgrade et de Novi Sad.