Tirez sur le pianiste - François Truffaut (1960)
Tirez sur le pianiste de François Truffaut (1932 - 1984) nous donnera l'occasion d'aller faire un tour du côté Paris, de Levallois-Perret (92) et du côté de Grenoble (38) dans les Alpes.
Il nous donnera surtout l’occasion de rendre hommage à Marie Dubois, récemment disparue (ce sera jeudi)
Il nous donnera aussi l’occasion d’évoquer Boby Lapointe (ce sera vendredi).
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Le synopsis trouvé sur l'édition MK2 du film :
Charles Koller [Aznavour] joue du piano dans un bastringue. Un soir, son frère Chico, poursuivi par deux gangster à qui il n'a pas tenu parole, se réfugie dans le bar-dancing et lui demande son aide. Léna, la serveuse, est amoureuse de Charlie, qui n'est autre qu'Edouard Saroyan, pianiste virtuose dont la vie a sombré le jour où sa femme s'est suicidée. Léna veut aider Charlie à redevenir Edouard Saroyan, mais le destin les guette.
BANDE ANNONCE TIREZ SUR LE PIANISTE FILM... by kirivalse
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Ce film, le deuxième long métrage de François Truffaut, est l’adaptation d’un polar de David Goodis (1917-1967) paru en 1956 aux États-Unis et en 1957 en français dans la collection Série Noire de Gallimard.
Cette collection a donné lieu à bon nombre d’adaptations cinématographiques.
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Le titre est un détournement de l’expression « Ne tirez pas sur le pianiste. » ou, en anglais « Do not shoot he Piano player. »
Cette expression est familière des lecteurs de Lucky Lucky Luke qui mets en scène beaucoup de bagarres de saloon.
Cette histoire écrite par René Goscinny (1926-1977) et dessinée par Morris (1923-2001) figure dans le recueil intitulé 7 histoires de Lucky Luke.
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Cette expression, "Ne tirez pas sur le pianiste", aurait été mentionnée pour la première fois en Europe dans un texte d’Oscar Wilde (1854-1900) dans lequel il raconte ses impressions d’Amérique où il a séjourné. Le titre du texte est Impressions of America (lisible ici).
Voici ce qu’il y écrit :
They afterwards took me to a dancing saloon where I saw the only rational method of art criticism I have ever come across. Over the piano was printed a notice :
PLEASE DO NOT SHOOT THE PIANIST. HE IS DOING HIS BEST.
The mortality among pianists in that place is marvellous.