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Les Caves du Majestic
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23 décembre 2012

OCLC 3/36 - Sous les jupes des filles– Alain Souchon (1993)

Une rengaine, c’est une chanson qu’on a beaucoup entendue malgré soi. Le film On connaît la chanson en est rempli de courts extraits. Il y en a de toutes les époques. Parfois, seules certaines générations s'en souviennent. A priori, aucun français ne connaissait toutes ces chansons en découvrant le film. Les auteurs du film sont de générations différentes (Resnais né en 1922, Bacri en 1951 et Jaoui en 1964). Chacun est venu avec des références que les autres ne connaissaient pas forcément. Cet hiver, nous allons visiter les trente-six chansons (dont une bonne moitié figure dans les karaokés).

 

Une chanson ni féministe ni misogyne (quoique), plutôt misandre (même si). Simplement le regard d’un homme réputé doux sur les femmes et le pouvoir qu’elles peuvent avoir malgré elles sur les hommes.

Comme beaucoup de chansons populaires, comme beaucoup de chansons écrites par Alain Souchon, celle-ci s’amuse à détourner ou à confronter des expressions de tous les jours. Comme d’habitude, nous mettrons un lien avec l’explication d’une expression originale.


Ajoué le 23 octobre 2008 par souchon

(Alain Souchon)

 Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.

Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
Elles, dans l'suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C'est leurs robes légères.

On en fait beaucoup,
Se pencher, tordre son cou
Pour voir l'infortune,
À quoi nos vies se résument,
Pour voir tout l'orgueil,
Toutes les guerres avec les deuils,
La mort, la beauté,
Les chansons d'été,
Les rêves.

Si parfois, ça les gène et qu'elles veulent pas
Qu'on regarde leurs guiboles, les garçons s'affolent de ça.

Alors faut qu'ça tombe :
Les hommes ou bien les palombes,
Les bières, les khmers rouges,
Le moindre chevreuil qui bouge.
Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
L'honneur des milices,
Tu seras un homme, mon fils.

Elles, pas fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
Elles, dans l'grave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
C'est leurs robes légères.

[Répétition]

La, la, la, la, la...

 

Doucement anachronique, déjà en 1993 elle partage une vision idyllique de la femme avec Miss Maggie de Renaud, sortie plusieurs années auparavant.

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  • Un peu de culture francophone (surtout française). Rien n’est incompréhensible pour des étudiants curieux, même si « on ne l’a ni lu, ni vu, tant qu’on en a entendu parler » (Cavanna). Bonne visite ! Des lecteurs en Serbie
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