OCLC 24/36 – Vertiges de l’amour – Alain Bashung (1981)
Une rengaine, c’est une chanson qu’on a beaucoup entendue malgré soi. Le film On connaît la chanson en est rempli de courts extraits. Il y en a de toutes les époques. Parfois, seules certaines générations s'en souviennent. A priori, aucun français ne connaissait toutes ces chansons en découvrant le film. Les auteurs du film sont de générations différentes (Resnais né en 1922, Bacri en 1951 et Jaoui en 1964). Chacun est venu avec des références que les autres ne connaissaient pas forcément. Cet hiver, nous allons visiter les trente-six chansons (dont une bonne moitié figure dans les karaokés).
Les chansons d’Alain Bashung (1947-2009 - déjà QUATRE ans !), qu’elles aient été écrites avec Boris Bergman (né en 1944) ou Jean Fauque (né en 1951), s’inscrivent dans un courant surréaliste, pratiquent le courant de pensée (ou stream of consciousness).
Dans celle-ci, on rencontre notamment des expressions militaires, electriciennes, et religieuses.
Vertige De L'Amour (1981) par eXsistenZ1968
(Boris Bergman – Alain Bashung)
J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prends les jours fériés
Quand Gisèle "clappe" dehors
J'aurai pas dû ouvrir
À la rouquine Carmélite
La Mère Sup’ m'a vu venir
Dieu avait mis un kilt
Y'a dû y avoir des fuites
Oh, oh vertige de l'amour
Mes circuits sont niqués
Puis y'a un truc qui fait masse
Le courant peut plus passer
Non, mais t'as vu ce qui passe
Je veux le feuilleton à la place
Oh, oh vertige de l'amour
Tu t’es déjà fait suer à Saïgon
Je m'écris des cartes postales du front
Si ça continue je vais me découper
Je suis dans les points, les pointillés
Eh, vertige de l'amour
Désir fou que rien ne chasse
Cœur transi reste sourd
Aux cris du marchand de glace
Non, mais t'as vu ce qui passe
Je veux le feuilleton à la place
Oh, vertige de l'amour
Mon légionnaire attend qu'on le shunte
Et la tranchée vient d'être peinte
Et pour tous, si ça continue je vais me découper
Je suis dans les points, les pointillés
Eh, vertige de l'amour
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prends les jours fériés
Quand Gisèle "clappe" dehors
J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prends les jours fériés
Quand Gisèle "clappe" dehors...