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22 janvier 2013

OCLC 16bis/36 – Chanson d’automne - Léo Ferré (1986), Verlaine – Charles Trénet (1941)

Il faut aussi commenter la référence à Verlaine (1844-1896) dans Je suis venu te dire. Il s’agit en fait d’une référence continuelle à Chanson d’automne (1866) que Gainsbourg a peut-être plus contribué à populariser que Charles Trénet ou Léo Ferré dans leurs compositions assez jazzy.

chanson_d_automne_l_o_ferr_

Nous les citons comme deux des nombreux exemples de mise en musique de poèmes.


Ajoutée le 5 juillet 2009 par videosleoferre

(Paul Verlaine - Léo Ferré)

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Si on écoute bien, on s’aperçoit que Léo Ferré dit « bercent mon coeur » au lieu de « blessent mon coeur ».

C’est sous cette forme que cette première strophe a servi de code secret durant la deuxième guerre mondiale pour annoncer le débarquement ("operation overlord" le 6/6/44) dans une émission diffusée par Radio-Londres telle que celle que l’on peut écouter ici (qui ne contient pas précisément ce message)  :

La version de Charles Trénet date aussi de la période de l’occupation (tout comme sa version du Temps des cerises, d’ailleurs).

verlaine_2_charles_tr_net

 
Ajoutée le 27 avril 2008 par serge1232

(Paul Verlaine - Charles Trénet)

C'est un texte intéressant à travailler aussi bien en respectant le rythme et la rime qu'en le lisant tel que s'il avait été écrit en prose :

Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone.
Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure
Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte.

Reprenons la chanson de Gainsbourg et révélons les extraits de celle de Verlaine :

Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui mais...

Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comm'dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes,tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Car tu m'en as trop fait.

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